On parle d’obsession sexuelle quand la sexualité de l’individu devient systématique et est pratiquée sans plus considérer que sa réalisation et non ses objectifs et le plaisir qui normalement y est rattaché. L’individu ne voit plus les autres comme des partenaires mais seulement comme des accessoires.

sex-obsession

L’addiction sexuelle est une représentation saturée du sexe. On ne cherche plus le plaisir mais seulement la pratique. La perversion touche l’objectif poursuivi et le partenaire qui est réduit à n’être plus qu’un simple objet, le support nécessaire et, paradoxalement, désincarné. Dans l’acte sexuel, il n’y a plus que multiplication, accumulation, empilement. Toujours plus, toujours plus vite, toujours plus fort. Pour toujours moins de résultat. Exactement comme un junkie. Il n’y a plus de contrepartie agréable, plaisante. Seulement une tension sexuelle douloureuse que l’exécution de rites systématiques conduisant à la disparition du contrôle n’apaise plus. Alors apparaît la souffrance, la désespérance, l’impression de ne plus s’appartenir. C’est la différence avec l’hyper-sexualité qui elle reste intimement liée à la recherche (et la réalisation !) du plaisir.

Comme dans toute addiction, la personne « accro » va devoir progressivement augmenter les doses dans sa recherche désespérée de retrouver la force du premier « shoot ». Et à la fin, il n’y a plus que souffrance et douleur, une douleur tellement forte que l’individu ne peut plus nier qu’il est atteint d’une pathologie, que ce n’est plus normal. Un travail sexothérapeutique peut alors constituer un bon moyen de s’en sortir. Toutefois, lorsque le comportement addictif est porté à l’excès, seule la psychiatrie pourra assurer une véritable prise en charge.

Pour toute question, allez à la page contact ou appelez-moi à mon cabinet de sexothérapie proche de Fontainebleau et Melun.