Lorsque l’organisme ressent un plaisir intense, cela se traduit par l’orgasme. S’il n’y a pas deux orgasmes identiques dans leur réalisation, en revanche les origines sont identiques. Néanmoins, aujourd’hui encore, le mécanisme cérébral de l’orgasme est encore mal connu.
M. Safron, du département de psychologie de l’université américaine Northwestern, qui a fait une étude portant sur les humains mais également sur d’autres espèces animales. A l’issue de ce travail, il a donné la description suivante de l’orgasme : ce serait une synchronisation presque totale de l’activité cérébrale. En réalité, la stimulation en rythme de récepteurs sensoriels entraîne des oscillations des neurones à des fréquences précises dans différents réseaux du cerveau. M. Safron parle alors d’entraînement des neurones. On peut décrire cela comme la synchronisation de l’activité électrique des neurones dans le cerveau. C’est aussi ce qui se passe lors d’une crise d’épilepsie.
Et quand cette excitation en rythme est très forte et se prolonge, la synchronisation se «répand » dans tout le cerveau, entraînant un état de transe. Cela a même été traduit dans le langage courant : l’extase amoureuse.
Donc, comme l’hypnose, l’orgasme serait en fait un état de conscience modifiée atteint au travers de stimulations physiques rythmiques. La musique pourrait donc devenir un outil privilégié dans le traitement des troubles sexuels.