Dans notre vie d’adulte, il n’est pas rare que des réminiscences du passé viennent resurgir au beau milieu d’une relation nouvelle.
Face à ces intrusions, il est important de refuser la réponse reptilienne de notre cerveau (qui ne consiste qu’en trois choses : l’agressivité, la fuite ou l’inhibition (se figer) et de laisser les cerveaux endocrinien et limbique prendre le relais. La situation de l’adulte est fondamentalement différente de celle de l’enfant et sont donc à ce titre incomparables !
L’enfant dépend entièrement de son entourage pour survivre. L’adulte au contraire a la possibilité de recourir à l’action, il est autonome dans sa survie. La peur d’être abandonnée est une peur primale chez l’enfant car elle met en cause sa survie. Pour un adulte, être abandonné est douloureux mais non vital, ce n’est donc plus une peur primale mais une simple crainte.
A ce titre, l’abandon par le partenaire ne signifie donc pas la destruction de soi. Il est donc possible d’y réagir et de le surmonter. Partant, l’éventualité de l’abandon ne doit plus constituer pour l’adulte un spectre terrifiant mais être seulement un événement, certes malheureux, mais non fatal. Et pour se préparer à l’éventualité de devoir y faire face, l’adulte peut travailler la conscience de sa propre valeur, par exemple en consultant un thérapeute…