Lutte contre les cancers gynécologiques

Le 8 mai 2013 a été lancée la journée mondiale du cancer de l’ovaire.

5 ans plus tard, l’association Imagyn engageait une campagne pour la lutte contre les cancers gynécologiques. Souvent qualifiés de silencieux en raison du caractère ténu de leurs signes cliniques, ils sont en outre bien souvent passés sous silence par les femmes atteintes.

Ce sont pourtant près de 15 000 cancers gynécologiques qui sont diagnostiqués chaque année et le risque de mortalité en est très fort. Apparaissant généralement autour de la cinquantaine, on observe toutefois une première vague d’atteinte chez les femmes de trente ans ayant un papillomavirus n’ayant pas régressé lors de la période d’incubation. D’où l’importance de faire un frottis dès 25 ans.

Que le dépistage du cancer du col de l’utérus soit pris en charge à 100% est essentiel car, outre le fait qu’il ouvre l’accès à la prévention, de plus il entraîne une prise en charge plus rapide de la maladie, garantissant d’avantage ainsi la fertilité des patientes. De plus, en Australie où 80% de la population féminine d’une même tranche d’âge a été vaccinée, cette maladie semblerait avoir été quasi-éradiquée. Un signe fort pour demander le vaccin. En France, il s’agit du Gardasil.