Les serviettes hygiéniques et les tampons, un danger pour la santé?

Les composants des serviettes et tampons hygiéniques sont l’objet de l’inquiétude de multiples organismes, allant de Green Peace à 60 Millions de Consommateurs.

En mai 2017, la DGCCRF rend publique une enquête sur ces produits de protection intime, aux termes de laquelle, si « aucun danger grave ou immédiat » n’est avéré, en revanche il est bien établi que de multiples composants toxiques (dioxines, hydrocarbures, furanes, Glyphosate, …) sont présents.

Il faut savoir qu’il n’y a pas de législation spécifique concernant les composants, ni même les modes de fabrication et d’utilisation des tampons et serviettes hygiéniques. Il n’y a qu’une « obligation générale » européenne qui oblige le fabriquant à s’assurer que les produits qu’il met sur le marché ne présentent pas de risque pour la santé.

De la même manière, les informations sur les emballages sont partielles et peu lisibles. La DGCCRF a demandé que soit modifié l’étiquetage et qu’il y ait plus d’informations au sujet du risque majeur, à savoir le syndrome du choc toxique ou SCT.

L’ ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail) a également été saisie pour évaluer les risques au regard du temps et du mode d’exposition aux substances toxiques présentes dans ces produits.

Heureusement, il y a des initiatives dès à présent, telles que celle de la campagne pour les tampons et serviettes hygiéniques Gina, pour un produit bio à 100%, une plus grande transparence et, en plus, une action de parrainage afin de permettre aux femmes nécessiteuses d’avoir elles aussi accès à ces produits indispensables aux femmes.

Que ce soit dans les assiettes ou dans les culottes, partout la vigilance doit être présente !