La journée mondiale de la contraception

La contraception a sa journée mondiale le 26 septembre. C’est par la loi Neuwirth que la France légalisait en 1967 la contraception. 50 ans plus tard, on peut commencer à tirer un bilan de sa pratique. Il y a eu une diversification des moyens de contraception mis sur le marché et c’est près de 10 possibilités différentes qui sont proposées aujourd’hui (patch, pilule, préservatif, stérilet, …). Mais on constate que le recours à tel ou tel moyen reste le plus souvent lié à une étape dans l’existence : lors de l’entrée dans la vie sexuelle, la majorité a recours au préservatif. Puis, lorsque le couple se stabilise, intervient la pilule. Enfin, quand le nombre d’enfants souhaité a été atteint, c’est un DIU (dispositif intra utérin) qui est le plus souvent mis en place. En France, la contraception est donc pour l’essentiel encadrée médicalement et prescrite par le corps médical. Bien qu’en 2012 les pilules de 3ème et 4ème génération aient fait l’objet d’une importante controverse (tout comme récemment le stérilet hormonal Mirena d’ailleurs), la pilule reste toujours aujourd’hui le principal contraceptif français.

La contraception permet de prévenir le risque de grossesse accidentel tout en donnant la possibilité d’avoir une vie sexuelle complète. C’est donc un sujet qui doit faire l’objet d’une information et d’un accès les plus larges possibles. En effet, ce n’est pas une information complète sur les différents moyens de contraception qui poussera la personne qui veut rester abstinente à ne plus l’être. Au contraire, c’est bien cette même information complète qui permettra d’éviter le drame d’un avortement à la personne qui veut avoir une activité sexuelle.

Signalons notamment le site www.choisirsacontraception.fr de Santé Publique France qui permet d’accéder facilement à des explications et des informations en rapport avec les différents cas de figure. Cette agence de santé publique est née en 2016 de l’association de l’INVS (Institut de Veille Sanitaire), l’EPRUS (Etablissement de Préparation et de Réponse aux Urgences Sanitaires) et de l’INPES (Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé).